Au 13e siècle, en Italie, avec François d’Assise, commence à se développer tout un répertoire de chants de dévotion populaire. Ces chants se diffusent essentiellement oralement mais certains ont été notés et nous sont parvenus. Il s’agit des tout premiers recueils de chants populaires à caractère religieux portant sur la Vierge ou les saints écrits en langue vernaculaire.
Les mélodies, d’une veine très méditerranéenne, sont tour à tour fraiches et poignantes.
La <em>lauda</em> deviendra par la suite une forme musicale à part entière, écrite à trois voix au 15e siècle, puis à quatre dans les premières impressions musicales italiennes du 16e siècle. Quelques siècles plus tard, Franz Liszt, devenu franciscain à la fin de sa vie, ira même jusqu’à mettre en musique le plus fameux des texte de François d’Assise <em>Cantico di frate sole</em>.
Ces recueils médiévaux ont aussi inspiré des compositeurs du 20e siècle comme Gavin Bryars.
Laudes extraites du laudaire de Cortona et de manuscrits contemporains, du Laudario giustinianeo, des éditions d’Ottavio Petrucci (Venise au 16e siècle), de Franz Liszt ou Gavin Bryars.
<strong>Ensemble Ma non troppo</strong>
Camille Aubret, chant, vièle à archet et alto
Emmanuelle Huteau, chant, doulciane ténor et basse
Elsa Papatanasios, chant
Daniela Maltrain, vièle à archet et viole de gambe
Camille Rancière, chant, vièle à archet et alto