ll y a près de 500 ans, dans les contreforts des alpes italiennes, naquit un instrument qui devait marquer l’histoire : le violon. Contre toute attente, cette invention traversa les siècles quasiment inchangée. Aujourd’hui, elle peut nous guider vers ces époques lointaines et nous faire redécouvrir des pratiques oubliées d’une époque où la musique prétendait ressusciter la voix de l’Orphée antique. Sur sa route on rencontre des instruments disparus comme le théorbe ou, plus secret encore, la lira da braccio, parfois considérée comme l’intermédiaire entre la vièle médiévale et le violon. Ce concert explorera les prémisses du répertoire instrumental au tournant du xviie siècle quand l’imprimerie musicale connaît une véritable explosion et que les souverains d’Italie et de France élevaient la musique au rang d’art politique.
Bellerofonte Castaldi, Tomaso Cecchino, Biagio Marini, Giovanni Battista Fontana ou Girard de Beaulieu
Camille Rancière, violon et lira | Ganael Schneider, théorbe